Les mesures de réduction de la production ont permis au cours du brut de repasser la barre des 50 dollars, ce qui a redonné un peu de marges de manoeuvre budgétaire aux pays producteurs, dont bon nombre sont fortement dépendants des revenus pétroliers et ont dû, à l’image de l’Arabie saoudite, puiser dans leurs réserves de change pour combler leur déficit budgétaire.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé jeudi de prolonger de neuf mois, jusqu’à fin mars 2018, l’accord de réduction de la production de pétrole entré en vigueur le 1er janvier, a dit un délégué du cartel.
L’Opep poursuit ainsi ses efforts de rééquilibrage du marché, le déséquilibre entre l’offre et la demande s’étant traduit par une division par deux du prix du baril en trois ans.
La dizaine de pays non-membres du cartel qui se sont joints à l’accord déjà en vigueur, au premier rang desquels figure la Russie, devraient eux aussi le prolonger.
Une réunion entre pays Opep et pays non-Opep est prévue plus tard dans la journée.
Les mesures de réduction de la production ont permis au cours du brut de repasser la barre des 50 dollars, ce qui a redonné un peu de marges de manoeuvre budgétaire aux pays producteurs, dont bon nombre sont fortement dépendants des revenus pétroliers et ont dû, à l’image de l’Arabie saoudite, puiser dans leurs réserves de change pour combler leur déficit budgétaire.
Entamée à la mi-2014, alors que le baril s’échangeait encore à plus de 100 dollars, la chute des cours – tombés à un moment à moins de 30 dollars en 2016 – a, au-delà des tensions sur les budgets, provoqué de violents remous sociaux dans des pays tels que le Venezuela et le Nigeria.
Vers 10h25 GMT, les cours reculaient de plus de 1%, après avoir fortement augmenté ces dernières semaines dans l’anticipation de la prolongation de l’accord sur la réduction de la production. Le Brent se traitait à 53,15 dollars le baril.