L’université algérienne tire peu de bénéfice du programme Erasmus+ par lequel l’Union européenne finance des bourses de formation dans des universités européennes dans le but de moderniser le système d’enseignement supérieur de pays tiers, a estimé l’adjointe du coordinateur du bureau national du programme Erasmus+, Dr. Malika Kebri.
L’Algérie qui compte 107 établissements universitaires bénéficie de 7 % soit 1,6 millions euros du budget réservé au bassin méditerranéen, a indiqué l’intervenante en marge de la journée d’information sur ce programme organisée à l’université Batna1.
En 2015, l’Algérie a connu l’enregistrement de 357 mobilités dans ce domaine vers l’étranger et devra en connaitre 422 durant l’année en cours, a-t-elle ajouté soulignant que ce programme concerne 33 pays dont l’Algérie et s’intéresse à l’enseignement, le training, la jeunesse et le sport avec l’objectif de moderniser l’enseignement universitaire et l’amener à participer davantage au développement socio-économique.
Selon Kebri, ces journées visent à présenter à la communauté universitaire ce programme et les opportunités et avantages qu’il offre à la fois aux étudiants, aux enseignants et aux staffs administratifs.
Pr. Samah Djeddi de l’université d’Annaba a présenté durant la rencontre son expérience du programme Erasmus+ qui lui a permis d’accéder à des bourses et des stages dans plusieurs universités européennes et a assuré aux étudiants et aux jeunes chercheurs que la crainte de l’obstacle linguistique ne doit pas les décourager car le programme prend en charge cet aspect.
Elle a également noté que l’université de Batna qui a été classé 13ème dans le continent africain peut tirer profit de ce programme qui propose aux étudiants et enseignants de développer leurs connaissances et compétences à travers de bourses dans les universités d’Europe.
L’animatrice de la rencontre à l’université de Batna, Dr. Lamia Bouamra Benyahia, chargée de la coopération étrangère avec les universités a relevé que l’initiative a pour but de présenter aux étudiants, enseignants et travailleurs de l’université les opportunités offertes par ce programme de coopération.