Les premières journées de l’industrie pharmaceutique algérienne se tiendront les 29 et 30 septembre 2017 à l’école supérieure de l’hôtellerie et la restauration d’Alger (ESHRA), annonce, l’union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP).
L’UNOP compte faire de ces journées une tradition annuelle destinée à « à jeter la lumière sur les évolutions importantes qu’a connues et que continue de connaître cette filière de l’industrie nationale, sur les difficultés qu’elle rencontre, comme sur les perspectives de son développement, à l’avenir ».
Une évolution remarquable
Le communiqué signé par le président de l’union nationale des opérateurs de pharmacie, le Abdelouahed Kerrar fait le rappel de l’évolution remarquable de la filière à la faveur d’un «système de protection efficace ». Le marché national, relève-t-il, a enregistré entre 2005 à 2015 une évolution de 10% à 17,5%, cela grâce à l’efficacité des décisions prise par les pouvoir public depuis 2008 ».
Le président de l’UNOP souligne que dans ce secteur où la demande en médicament connaît une croissance annuelle de 12%, l’industrie pharmaceutique algérienne est l’une « des rares à avoir gagné des parts de marché substantielles face aux importations, faisant passer la couverture des besoins de 12% en 2004 à près de 50% en fin 2016 ».
A cet effet, M. Kerrar confirme que « cette avancée sont aujourd’hui une réalité sur le terrain, que les membres de l’UNOP veulent relayer et diffuser sur la scène économique nationale ». L’UNP veut que l’élan décisif qu’a connu jusqu’ici cette industrie « puisse être poursuivi et intensifiée au cours des prochaines années ».
En attente de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques
Pour l’Union, les obstacles que connait ce secteur « sont d’ordre organisationnels » et se rapportent à des «simplifications de procédures » et à une « plus grande efficacité dans les mécanismes de régulation de l’activité ».
Le président de l’UNOP souligne à cet effet que la mise en place de la nouvelle Agence nationale des produits pharmaceutiques, « si elle est correctement aménagée, est de nature à aider à la rénovation et à la modernisation du cadre légal ». Une telle perspective permettre d’atteindre l’objectif « fixé d’une couverture des besoins nationaux à 70% ». L’UNOP dit espérer l’ouverture d’un large débat sur ces questions à l’occasion de ces journées pharmaceutiques…
L’exportation, une démarche nouvelle
.L’UNOP dit partager pleinement l’objectif évoqué par les autorités d’une diversification des exportations et souligne que de nombreux projets d’investissements vont entrer en production dans les prochains mois et années rendant plus que nécessaires la recherche de débouchés externes.
Cependant, souligne le président de l’UNOP, il ne s’agit plus d’opérations ponctuelles pour placer une « production résiduelle » mais d’une démarche « nouvelle, cohérente et systématique de développement de flux à l’exportation qui demande à être réfléchie, coordonnée et méthodiquement déployée au cours des prochaines années ». Pour A.Kerrar, il est « tout à fait important de commencer à dessiner les prémices d’une telle démarche »