Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hamdani, a appelé la Banque de l’Agriculture et du développement rural (BADR) à la levée des contraintes financières qui entravent les céréaliculteurs, notamment les lourdeurs administratives, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors d’une réunion de travail avec le président directeur général de la BADR, consacrée au traitement des préoccupations des agriculteurs liées au financement, M. Hamdani a évoqué les contraintes auxquelles sont confrontés les céréaliculteurs « notamment l’exigence, par la banque, d’une panoplie de documents administratifs liés au financement et à l’assurance »,a précisé le communiqué.
Aussi, M. Hemdani a ordonné la levée de toutes ces contraintes, qui influent négativement sur le bon déroulement de la campagne céréalière, en appelant la Banque agricole de réduire les délais de traitement des dossiers et alléger, durant la période des labours semailles, le dossier administratif demandé aux agriculteurs, ajoute la même source.
Au terme de cette rencontre, qui a également regroupé le Directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), des membres du Conseil national interprofessionnel de la filière céréales ainsi que les cadres centraux, au siège du ministère, le P-dg de la BADR s’est engagé à prendre en charge, dans les meilleurs délais, toutes les préoccupations soulevées par les professionnels.
Par ailleurs, les deux parties ont examiné le projet de convention révisée relatif aux crédits R’fig liant la BADR et le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Le ministère rappel enfin que cette rencontre tenue jeudi dernier a été déjà précédée par une réunion lundi passé avec les différents intervenants dans la préparation de la campagne labours semailles 2020-2021, durant laquelle plusieurs questions liées au financement ont été soulevées par les professionnels.
Il s’agissait notamment des lourdeurs dans le traitement des dossiers concernant l’octroi du crédit R’Fig, le rééchelonnement des crédits des producteurs affectés par la crise sanitaire liée à la Covid-19.