Après une montée considérable mercredi, le pétrole, dans la majorité de ses variétés, est resté stable ce jeudi. Les cours ont été pris entre le repli de l’inflation et des stocks de brut aux États-Unis, et un tassement attendu de la demande mondiale.
Le brut du Brent de la mer du Nord, pour des livraisons en juillet prochain prenait, ce matin, un +0,04% se maintient à 82,78 dollars. Son équivalent américain, le WTI, pour des livraisons en juin, gagnait 0,03% et atteint les 78,65 dollars.
Pour ce qui est du brut algérien, le Saharan Blend, référencé à l’OPEP+, il a pris +0.58% ce jeudi à l’ouverture des marchés et atteint les 82.03 dollars. L’Arab Light, le brut saoudien, a de son coté atteit les 85.86, lorsqu’il a gagné +0.12%.
selon l’indice CPI publié mercredi par le Département américain du Travail, l’inflation est repartie à la baisse en avril aux États-Unis, pour la première fois depuis janvier, et a atteint les 3,4% sur douze mois contre 3,5% en mars.
« Les signes d’un ralentissement de l’inflation sont des nouvelles positives pour le marché » pétrolier, rappellent les analystes d’Energi Danmark, offrant la possibilité d’une politique monétaire plus souple de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed).
En parallèle, les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont diminué de 2,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 10 mai, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). De quoi également porter les cours. Les gains du brut restent cependant tempérés par la publication d’un rapport de l’AIE, qui a révisé en baisse son estimation de croissance de la demande en 2024.
Elle devrait ainsi croître de 1,1 million de barils par jour en 2024, soit 140.000 barils par jour de moins que prévu par l’Agence dans son précédent rapport mensuel.
Mardi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait quant à elle maintenu ses prévisions de croissance de la demande communiquées en avril, à 2,2 mb/j.