La Banque mondiale prévoit une « croissance morose » pour l’Algérie en 2020 sous l’effet de l’assainissement des finances publiques qui va peser sur l’activité hors hydrocarbures.
« La croissance en Algérie devrait être morose, à 1,7 % en 2020, l’assainissement des finances publiques pesant sur l’activité non pétrolière », indique la Banque mondiale dans une nouvelle édition du rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié à Washington.
La même institution financière a abaissé sa prévision relative à la croissance du pays pour 2019 de -0,4 point à 1,9%. La projection pour 2021 se situera autour de 1,4% en baisse -0,4 point comparé aux anticipations de janvier.
Dans le même document, la Banque mondiale s’attend à ce que l’Algérie revienne rapidement à l’ajustement budgétaire. Ce rééquilibrage budgétaire devrait être suivi d’un léger ralentissement des secteurs hors hydrocarbures sur l’année 2019, neutralisant ainsi une légère augmentation de la production d’hydrocarbures et devrait se traduire également par » une croissance léthargique « .
La Banque mondiale estime, dans ce contexte, que les fluctuations des prix du pétrole auront un impact autrement plus important sur l’économie algérienne.