La Banque mondiale « est déterminée à poursuivre son appui à la Tunisie et son accompagnement durant cette période délicate afin que ce pays ne puisse franchir les difficultés économiques », a déclaré, jeudi, le vice-président du groupe de la Banque mondiale, Ferid Belhaj, chargé des affaires de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
Lors d’une rencontre avec le chef de l’Union tunisienne de l »industrie, du commerce et de l’artisanat (centrale patronale tunisenne, UTICA), Samir Majoul, le responsable de la Banque mondiale a rappelé la réservation, en date du 16 mars courant, de 100 millions de dollars, soit environ 275 millions de dinars aus service de la campagne de vaccination contre le COVID-19 en Tunisie, démarrée samedi dernier.
M. Belhaj a également mentionné une enveloppe de 300 millions de dollars, annoncée le 15 mars 2021, dédiée à la lutte contre la pauvreté en Tunisie, qui bénéficiera à un million de famille.
Lors de cette rencontre, M. Belhaj a insisté sur le rôle majeur joué par le secteur privé « désormais la principale locomotive pour la croissance économique et la création des richesses en Tunisie, afin de satisfaire les besoins du pays pour un rapport fructueux entre l’administration et le monde des affaires », lit-on dans un communiqué de l’UTICA.
Les deux dirigeants ont passe en revue bon nombre de programmes de coopération bilatéraux entre la Tunisie et la Banque mondiale, entre autres un programme spécifique pour le soutien des catégories vulnérables et le financement de la campagne de vaccination contre le COVID-19.
MM. Majoul et Belhaj ont, conjointement, sollicité la mise en oeuvre de mécanismes concrets capables d’atténuer les flagrants déséquilibres financiers en Tunisie, d’optimiser la subvention et de concrétiser un partenariat effectif entre les secteurs public et privé, en plus de l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables, la réforme du code de change et la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle.
Ils ont pointé du doigt des problèmes logistiques qui handicapent l’investissement et l’exportation, et paralysent le rayonnement de l’image de la Tunisie en tant que destination d’investissement régionale. Pour se faire, ont-ils recommandé, force sera de réanimer la diplomatie économique de la Tunisie.