Aux Etats-Unis, indique un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, la croissance devrait, en 2016, se rapprocher de son niveau bas dans la zone euro en ne dépassant pas 1,6 %. Le ralentissement des économies développées, prévient le document, se répercutera sur celles des économies en développement, dont la croissance ne devrait pas dépasser cette année 4% en moyenne.
En 2016, la croissance de l’économie mondiale baissera à 2,3% contre 2,5% en 2015 du fait du ralentissement de l’activité économique dans les pays développés. C’est ce qu’indique la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans son rapport 2016 sur le commerce et le développement dans le monde publié hier mercredi et dont Algérie Presse Service a publié aujourd’hui les principales prévisions.
Selon Mukhisa Kituyi, le secrétaire général de la CNUCED cité dans ce document, « partout dans le monde les décideurs font face à une situation problématique, caractérisée par une faiblesse des investissements, un recul de la productivité, une stagnation du commerce, un creusement des inégalités et une augmentation de la dette ».
Aux Etats-Unis, lit-on encore dans le rapport, la croissance devrait, cette année, se rapprocher de son niveau bas dans la zone euro en ne dépassant pas 1,6 %, tandis que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ne manquera pas de compromettre la reprise de son économie. Le ralentissement des économies développées, prévient la CNUCED, devrait se répercuter sur celles des pays en développement dont la croissance ne devrait pas dépasser 4% en moyenne.
La croissance en Afrique fera ainsi les frais de ce ralentissement des économies développées : elle ne dépassera pas 2% en 2016, soit presque moins d’un point (-0,9%) en comparaison avec 2015. La croissance des économies nord-africaines baissera encore davantage que de 0,9% : elle ne dépassera pas 1,7% contre 2,9% en 2015 (soit -1,2%).
La CNUCED constate que dans les pays en développement les sorties de capitaux ont atteint 650 milliards de dollars en 2015 et 185 milliards de dollars au premier trimestre 2016. Elle met en garde contre le fait que la déréglementation financière n’a pas aidé à relancer l’investissement productif.