Les réserves de gaz, notamment le gaz de schiste figurent parmi les points forts de l’Algérie selon la Coface.
L’économie algérienne continuera à ralentir au cours de l’année 2018, en dépit du fait que le secteur pétrolier ait enregistré une amélioration, estime la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) dans son rapport annuel sur les risques et prévisions sur 160 pays et 13 secteurs.
« Même si le secteur pétrolier (algérien) a enregistré une forte croissance au cours de l’année, il n’a pas compensé le ralentissement de l’activité hors pétrole. En 2018, l’économie devrait continuer à ralentir », indique le rapport.
La Coface qui estime que les efforts déployés par les pouvoirs publics depuis le début de la crise pétrolière, en 2014, ont limité l’impact de la baisse des prix sur le marché pétrolier constate, néanmoins, un ralentissement de la croissance en 2017. Un ralentissement essentiellement dû à la baisse des dépenses publiques du fait de la réduction des ressources financières de l’Etat.
Le même rapport considère, en outre, que les mesures devant entrer en vigueur avant la fin de l’année, et qui visent à encourager l’investissement étranger en Algérie n’auront pas d’impact visible à court terme ajoutant que « l’activité hors pétrole devrait montrer des signes d’essoufflement ».
La Coface pense, toutefois, que les importantes réserves de pétrole et de gaz et tout particulièrement le gaz de schiste représente le point fort de l’Algérie à côté du potentiel qu’elle recèle dans le domaine des énergies renouvelables et du tourisme. Le très faible endettement de l’Algérie est également considéré comme un atout par la Coface.