Lors de la conférence de presse animée ce dimanche à Alger par le président de CAP, Boualem M’rakech a qualifié la liberté d’entreprendre de « la priorité des priorités ».
La Confédération algérienne du patronat a soumis au gouvernement un document contenant des solutions et proposition pour sortir l’Algérie de situation de crise actuelle. Le document en question rédigé et conçu en collaboration avec HPC International SAS France propose aussi une stratégie pour le développement durable et productif en Algérie et met six secteurs à réformer en priorité : éducation nationale et privé, industries propres, productives et exportatrices, énergies renouvelables, services et technologies vertes de l’environnement et de la santé, le tourisme et enfin, une activité minière en harmonie avec l’écologie nationale algérienne.
Lors de la conférence de presse animée ce dimanche à Alger par le président de CAP, Boualem M’rakech a qualifié la liberté d’entreprendre de « la priorité des priorités » et l’Algérie doit promouvoir le secteur des PME/PMI, car, selon lui « c’est les petites entreprises qui font les grandes économies du monde entier et elles participent à 80% dans le développement des pays ».
« C’est l’Algérie à refaire ». Une boutade que le premier responsable de la CAP a utilisée pour qualifier le « très grand » chantier entamé par le premier ministre Abdelmadjid Tebboune. « Il y a une réelle urgence, c’est vrai », par contre « il ne faut pas tomber dans la précipitation et entacher les réformes par les erreurs du passé », a-t-il souligné.
A propos de la déclaration du premier ministre sur « la séparation de la politique du monde des affaires », M. M’rakech a déclaré que la Confédération du patronat est « totalement d’accord de la proposition du gouvernement ».
De son coté, Nadir Cherrouk, entrepreneur et membre du CAP, a souligné que les « entreprises algériennes veulent s’auto-ressourcer et de se créer une auto-injonction pour pouvoir créer de la richesse ». Le mot d’ordre de cette réunion de la CAP a été de trouver les solutions en interne aux différents problèmes des entreprises, surtout que les solutions du gouvernement tardent à venir. Il a ajouté que « les mentalités doivent changer en se concentrant beaucoup plus sur l’apprentissage et la formation privée ». D’ailleurs, un des membres de la CAP propose des formations à la carte en formant des consultants dans le bâtiment sous l’égide de la confédération.
M. Cherrouk s’est étonné que l’Algérie veuille créer de la richesse et appelle à la création des entreprises, par contre la spécialité du management des projets n’existe pas encore dans le pays.
A l’issue de la réunion de dimanche, les membres de la confédération algérienne du patronat ont donné un délai de six mois pour se repositionner sur la scène économique nationale.