La création d’une zone franche à Tamanrasset parallèlement à celle prévue à proximité du futur port d’El Hamdania, près de Cherchell, réjouit le Secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Mohamed Ayadi.
Lors d’une émission radio de la chaine III, le SG du CRLT a affirmé que cette « excellente nouvelle » ne manquera pas d’avoir des retombées économiques importantes. « Pour le marché africain, ce n’est pas la quantité qui importe », a-t-il indiqué. Selon lui, ce qui intéresse le plus les opérateurs africains, ce sont précisément des zones franches où ils peuvent « déposer leur marchandises et prendre le temps pour venir les récupérer lorsqu’ils en ont besoin ».
M. Ayadi a souligné que dans le cadre de la nouvelle stratégie tournée vers l’Afrique, la zone franche de Tamenrasset va booster les échanges économiques avec les pays subsahariens, précisant toutefois que les échanges entre les pays reliés par la route transaharienne sont réalisés essentiellement entre l’Algérie et la Tunisie.
Interrogé sur l’avancement de la route transsaharienne, le SG du CLRT a indiqué que ce projet accuse quelques retards au niveau de certains pays, dont l’Algérie (8 kms restant à réaliser pour relier In Guezzam), 250 kms à terminer au Mali, un retard engendré par une situation sécuritaire instable que vit ce pays. Il a également cité 200 kms à parachever pour relier Lagos, la capitale du Nigéria.