Selon la Banque mondiale, la croissance dans le secteur hors hydrocarbures a ralenti pour s’établir à 2,8 %, contre 4 % au cours de la même période en 2016..
La croissance économique en Algérie « est bien partie en 2017 » malgré la faiblesse des cours mondiaux du pétrole, tirée principalement par une forte production des hydrocarbures, a indiqué mercredi La Banque mondiale (BM).
Dans son bulletin d’informations économique de la région Mena, publié mercredi à Washington la BM précise que » la croissance du PIB réel a augmenté de 3,7 % au premier trimestre 2017, principalement en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui a augmenté de 7,1 % ».
La croissance dans le secteur hors hydrocarbures a ralenti pour s’établir à 2,8 %, contre 4 % au cours de la même période en 2016, selon les chiffres fournis par la BM.
Le déclin a été particulièrement marqué dans le secteur manufacturier, où la croissance est tombée à 3,9 %, contre 5,1 % au premier trimestre de 2016. Les chiffres correspondants pour l’agriculture sont de 3 % et 4,8 % respectivement. Jusqu’ici, l’inflation se situe maintenant au-dessus de 6 % pour l’année.
La BM précise, toutefois, que la croissance devrait accuser un « ralentissement net » au second semestre de 2017 et en 2018 à mesure que les mesures d’assainissement des finances auront des effets.
» Avec la stabilisation de la production de pétrole, la croissance globale diminuera et l’impact de la hausse des taxes et des droits d’importation pèsera sur la croissance du secteur hors hydrocarbures « , commente la BM.
En conséquence, la croissance du PIB devrait s’établir à 2,2 % pour l’année 2017. Elle peinera à franchir la barre de 2 % en 2018-2019, anticipe cette institution financière internationale.