Selon un rapport de la Banque africaine de développement, les inégalités d’accès aux ressources économiques se traduisent par de fortes inégalités de revenus, des écarts entre les sexes, une fracture villes-campagnes, un gros sous-emploi des jeunes et une priorité limitée accordée aux secteurs les plus à même de réduire la pauvreté.
Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) rapporté par l’agence Algérie Presse Service (APS), la croissance « inédite » depuis une décennie des économies africaines ne s’est pas accompagnée d’une diminution en proportion inverse de la pauvreté et des inégalités : « Le fait est que la croissance économique récente de l’Afrique ne s’est pas accompagnée d’une véritable transformation structurelle. Résultat: des millions d’Africains, notamment des femmes et des jeunes, restent les grands oubliés de la croissance. »
Les inégalités d’accès aux ressources économiques, lit-on dans le document de la BAD, se traduisent par de fortes inégalités de revenus, des écarts entre les sexes, une fracture villes-campagnes, un gros sous-emploi des jeunes et une priorité limitée accordée à des secteurs comme l’agriculture, l’agro-industrie et industrie manufacturière qui sont, pourtant, en mesure de réduire la pauvreté.
Pour le président de la BAD, Akinwumi Adesina, l’Afrique reste l’une des régions les plus inégalitaires au monde et la généralisation des inégalités « limite le potentiel de croissance et compromet les efforts de lutte contre la pauvreté ». Il faut, ajoute-t-il, axer le développement sur une véritable transformation structurelle visant la diversification des sources de la croissance en se concentrant sur les secteurs plus productifs, à l’exemple de l’agriculture et les industries manufacturières.