La lutte contre la corruption est devenue un enjeu majeur pour toutes les entités financières et gouvernementales du monde entier. Récemment, aux Etats Unis, ce sujet a fait l’objet de plusieurs débats télévisés. « Comment préserver le système économique capitaliste de la menace persistante de la corruption ? », s’interrogeaient de nombreux intervenants en abordant la question sous un angle technologique. Pour eux, il devient impératif de multiplier la création des bases de données anti-corruption et surtout de faciliter l’accès à ces données pour les entreprises et administrations financières. Aujourd’hui, avec l’affaire de « Panama Papers », les technologies du numérique deviennent des outils de combat efficaces contre la corruption et le blanchiment d’argent. Avec ce progrès, les structures gouvernementales chargées de la lutte contre la corruption pourront inciter les acteurs du monde des finances à informatiser de bout en bout toute la chaine de la gestion des transactions financières. Ce qui donnera naissance aux supports électroniques contenant toutes les informations associées aux transactions commerciales notamment celles relatives au monde des affaires. Ces supports deviendront par la suite des bases de données contenant tous les programmes et informations de vérification qui permettent à des compagnies issus des secteurs sensibles comme l’énergie, la défense et même les administrations du secteur public, de réaliser des audits en gestion des risques sur leurs relations clients.
Grâce à l’informatique, ces compagnies pourront vérifier l’intégrité de leurs clients, partenaires et fournisseurs. En clair, l’approche consiste à identifier les personnes morales ou physiques les plus à risque en matière de corruption. Ces bases de données seraient encore plus efficaces si elles se mondialisent. Le principe est simple, il suffit d’intégrer les flux de données contenant les informations relatives à des actes, des pratiques et des tentatives de corruption, dans un extranet mondial. Ainsi, cette solution technologique vient s’ajouter à la solution du paiement électronique qui a limité l’utilisation de l’argent liquide dans les transactions commerciales, pour renforcer la lutte contre la corruption. Le traitement analytique en masse de données issues d’une dématérialisation du processus de traitement des soumissions aux appels d’offres contribue également à réduire le risque de corruption. Les classements des offres seront effectués de manière électronique.