M A G H R E B

E M E R G E N T

Editos

La data aide à réduire le risque de corruption

Par Maghreb Émergent
mai 28, 2016
La data aide à réduire le risque de corruption

La lutte contre la corruption est devenue un enjeu majeur pour toutes les entités financières et  gouvernementales du monde entier. Récemment, aux Etats Unis, ce sujet a fait l’objet de plusieurs débats télévisés. « Comment préserver le système économique capitaliste de la menace persistante de la corruption ? », s’interrogeaient de nombreux intervenants en abordant la question sous un angle technologique. Pour eux, il devient impératif de multiplier la création des bases de données anti-corruption et surtout de faciliter l’accès à ces données pour les entreprises et administrations financières. Aujourd’hui, avec l’affaire de « Panama Papers », les technologies du numérique deviennent des outils de combat efficaces contre la corruption et le blanchiment d’argent. Avec ce progrès, les structures gouvernementales chargées de la lutte contre la corruption pourront inciter les acteurs du monde des finances à informatiser de bout en bout toute la chaine de la gestion des transactions financières. Ce qui donnera naissance aux supports électroniques contenant toutes les informations associées aux transactions commerciales notamment celles relatives au monde des affaires. Ces supports deviendront par la suite des bases de données contenant tous les programmes et informations de vérification qui permettent à des compagnies issus des secteurs sensibles comme l’énergie, la défense et même les administrations du secteur public, de réaliser des audits en gestion des  risques sur leurs relations clients.

Grâce à l’informatique, ces compagnies pourront vérifier l’intégrité de leurs clients, partenaires et fournisseurs. En clair, l’approche consiste à identifier les personnes morales ou physiques les plus à risque en matière de corruption. Ces bases de données seraient encore plus efficaces si elles se mondialisent. Le principe est simple, il suffit d’intégrer les flux de données contenant les informations relatives à des actes, des pratiques et des tentatives de corruption, dans un extranet mondial. Ainsi, cette solution technologique vient s’ajouter à la solution du paiement électronique qui a limité l’utilisation de l’argent liquide dans les transactions commerciales, pour renforcer la lutte contre la corruption. Le traitement analytique en masse de données issues d’une dématérialisation du processus de traitement des soumissions aux appels d’offres contribue également à réduire le risque de corruption. Les classements des offres seront effectués de manière électronique.

ARTICLES SIMILAIRES

Editos

Récit d’un putsch militaire hybride

Si les historiens ont affirmé que John F. Kennedy avait gagné ses élections à cause de la télévision et que Barack Obama était devenu le premier président noir des Etats-Unis… Lire Plus

Editos

L’Europe renonce à l’indépendance de la « data flow »

L’Union Européenne (UE) abandonne le projet « Safe Harbor » et opte pour le « Privacy Shield », un projet de texte portant sur le transfert des données personnelles des citoyens de l’UE aux… Lire Plus

Editos

L’identité numérique au chevet de l’e-solidarité !

Dans une déclaration à la radio nationale, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Mounia Meslem, a reconnu ne pas… Lire Plus

Editos

Pour Vincenzo Nesci, le « switching » de l’Algérie vers la 4G est source de performance

Vincenzo Nesci, Président Exécutif de Djezzy, se manifeste sur le blog de VimpelCom et se range clairement du côté des partisans du déploiement du LTE (4G) en Algérie. Dans des… Lire Plus

Editos

Bac 2016, un couvre-feu numérique en Algérie

Face aux menaces de la fraude aux examens du bac, le gouvernement a choisi de recourir au filtrage applicatif et de contenu lors de la deuxième session. Il a été… Lire Plus