La suspension par l’Organisation mondiale de la santé OMS, bien que provisoire, des essais cliniques à base de Chloroquine, « n’est pas d’à propos » A réitéré le Docteur Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Coronavirus en Algérie, sur les ondes de la Radio nationale.
L ’Algérie n’a pas l’intention de laisser tomber l’usage de la chloroquine. A-t-il affirmé de plus belle. Le Docteur Bekkat Berkani estime donc que le protocole thérapeutique à base de Chloroquine donne de très bons résultats en Algérie et il n’est pas question de l’abandonner en si bon chemin.
Rebondissant sur l’étude parue dans la revue médicale The Lancet, laquelle a évoqué l’inefficacité, voire la nocivité même de l’Hydroxychloroquine. Le Docteur Bekkat Berkani a évoqué « La pression de quelques laboratoires ». Il a alors rappelé que le médicament a permis de traiter avec succès des milliers de cas en Algérie.
L’Algérie, autant que le Maroc ont décidé, mercredi 27 mai 2020, de maintenir le protocole de la chloroquine contre le Covid-19 en dépit de la décision de l’OMS de suspendre temporairement son utilisation. Les autorités des deux pays sont convaincues des effets positifs de l’Hydroxychloroquine. L’Algérie et le Maroc font partie des pays africains les plus touchés par la pandémie du coronavirus avec plus de 800 décès.