En cette année de Hirak, la Foire internationale d’Alger qui a eu lieu ce mois de juin, a été exceptionnelle. Ce rendez-vous incontournable des entreprises nationales et internationales, semble différent par rapport aux précédents.
Première anomalie, le nombre très réduit des pays participant à cet événement. Seuls quinze pays ont été représentés, avec pas plus de 140 entreprises. Une présence étrangère réduite de plus de moitié par rapport aux autres années, qui ont connu plus d’une trentaine de pays, représentées par au moins 500 entreprises.
Aussi, cette année la Foire d’Alger n’a désigné aucun pays à l’honneur. Alors que depuis plus d’un demi-siècle, cet important événement économique international, a toujours honoré un pays avec lequel l’Algérie entretien de bonnes relations économiques.
Selon certaines sources la France devait être le pays à l’honneur, pour l’édition de cette année. Mais le mouvement de protestation du 22 février a dû pousser les organisateurs à revenir sur leur décision. Les entreprises, selon certains animateurs du Hirak, auraient obtenu des privilèges indus de la part du système.
Une autre exception a marqué la FIA de cette année. Celle de la durée de cet événement. L’édition de cette année a été réduite à seulement cinq jours au lieu d’une semaine.
D’autre part, la grande foule qui avait l’habitude de fréquenter la Foire d’Alger en grand nombre, n’était pas au rendez-vous cette année. Interrogeant quelques exposants coutumiers de cet événement, ils nous ont assuré que l’affluence de cette année était beaucoup moins importante que celle des autres années.