Les cours du pétrole entament le mois d’août sous le signe de la prudence sur fond d’incertitude du coté de la Chine, où l’activité industriel a connu un ralenti du fait de la baisse de la demande mondiale.
Vers 11H00 GMT, le baril de Brent pour livraison en octobre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, venait de céder plus d’un dollar et affichait un prix de 74.54 dollars, en baisse de1,31%. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de septembre a connu une baisse plus significative (-1,60%) en atteignant les 72.77 dollars, à l’heure de référence.
« L’appétit pour le risque et le pétrole a grandi dans les derniers jours », commentent les analystes de Trifecta Consultants. Mais c’est sans compter sur la persistance de l’épidémie à laquelle le variant Delta a donné un second souffle. Du côté des Etats-Unis, les investisseurs craignent que de nouveaux confinements soient décrétés, même si le conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, Anthony Fauci, a écarté l’idée, dimanche dernier.
D’autre part, L’incident survenu jeudi serait une nouvelle source de tension entre Les américains et les iraniens. Pour rappel, le pétrolier Mercer Street, géré par la société d’un milliardaire israélien, avait été la cible d’une attaque au drone, selon l’armée américaine qui dispose de navires dans la région.