Après environ six mois de blocage, la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC) a annoncé, ce vendredi 10 juillet, la reprise de la production et des exportations de pétrole en Libye.
Selon un communiqué de la compagnie libyenne, un premier navire devait commencer à charger le brut du port pétrolier al-Sedra, dans l’est du pays. Mais la production prendrait du temps pour atteindre ses niveaux d’avant le blocage (environ 1,2 million de barils par jour) « en raison des dommages importants causés aux réservoirs et aux infrastructures par le blocus illégal imposé depuis le 17 janvier », a précisé la compagnie.
L’NOC a annoncé, par la même occasion, « la levée de la force majeure sur les exportations », en Libye. Cette mesure (force majeure), est invoquée dans des circonstances exceptionnelles qui permet une exonération de la responsabilité de la compagnie pétrolière libyenne, en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.
Le patron de cette même compagnie, Mustafa Sanalla, s’est félicité de la reprise de la production pétrolière. « Nous sommes enfin très heureux de pouvoir franchir cette étape importante vers le rétablissement de la production nationale », a-t-il dit.
Rappelons qu’en raison des dégâts causés par le long blocage des sites pétroliers, la production de la Libye ne devrait pas dépasser les 650.000 barils/jour en 2022. La Libye qui produisait 1,22 million de barils par jour comptait porter sa production à 2,1 millions de barils en 2024. Mais
La NOC avait fait état récemment de pourparlers, « supervisés par l’ONU et les Etats-Unis » en vue de permettre la reprise de la production, dont l’arrêt a provoqué des pertes de plus de 6,5 milliards de dollars, selon la compagnie.
avec APS