D’après la députée, certains amendements ont été introduits sans qu’ils passent par la commission de santé à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Lorsque la nouvelle loi sur la santé entrera en vigueur, seul le secteur privé sera en mesure de prodiguer des soins de qualité aux patients, a estimé la députée du Parti des Travailleurs (PT), et membre de la commission Santé de la première chambre parlementaire, Nadia Chouitem. « Le désengagement total de l’Etat fera du secteur publique, des établissements fantômes, ils vont exister sans qu’ils ne soient utiles », a-t-elle déclaré lors de son passage à l’émission L’entretien diffusée sur Radio m.
D’après elle, il y aura une fragilisation de la santé des Algériens, puisque le secteur public n’assurera plus réellement de soins. Et, pour elle, le maintien du financement de la prévention n’est que de la poudre aux yeux. « On ne peut pas faire de la prévention si on ne soigne pas. La prévention est un niveau supérieur qui à besoin d’une chaine de soins », souligne Nadia Chouitem.
Par ailleurs, la députée du PT, a assuré que des amendements ont été introduits dans le projet de loi sur la santé sans être passés par la commission de santé à l’Assemblée populaire nationale (APN), ce qui est un « dépassement », dira-t-elle.