Pour l’Algérie, il s’agit d’une visite «business» car la recherche de financements extérieurs est toujours d’actualité ainsi que le projet d’adhésion à l’OMC.
La PME, l’industrie et les TIC sont parmi les sujets qui seront abordés par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui prend part, du 22 au 24 janvier, aux travaux du Forum économique mondial de Davos en Suisse. Représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, M. Messahel y prend part en sa qualité de paneliste. Il participe notamment à une session dédiée à l’examen de la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Cette session mettra l’accent sur les principaux défis auxquels est confrontée cette région du monde, y compris ceux liés à la sécurité et aux migrations ainsi qu’aux défis environnementaux.
L’énergie ne sera pas absente des débats lors de cette rencontre qui regroupe les décideurs du monde entier dans le domaine économique mais aussi diplomatique. Elle verra effectivement la participation de nombreux chefs d’Etat, ministres, dirigeants d’entreprises et personnalités de renommée mondiale.
Organisé cette année sous le thème : « Créer un avenir commun dans un monde fracturé », ce Forum constitue une plateforme internationale pour la promotion de la coopération internationale et du partenariat public-privé.
Cela donne une opportunité au ministre de donner un aperçu sur les perspectives de placer cette alternative dans l’agenda économique du gouvernement qui devra proposer une loi à ce sujet. La présence des institutions de Bretton Woods, FMI et Banque mondiale, est un signe que ce sujet fera partie des discussions des décideurs du monde économique.
Davos est aussi un lieu de rencontre des leaders de l’économie et l’épicentre de la mondialisation et du multilatéralisme. Pour l’Algérie, il s’agit d’une visite «business» car la recherche de financements extérieurs est toujours d’actualité ainsi que le projet d’adhésion à l’OMC. Parmi les dirigeants d’organisations internationales, on peut citer Roberto Azevêdo, directeur général de l’OMC.
Selon le Forum, les participants à la réunion auront à cœur de trouver comment réaffirmer la coopération internationale autour d’intérêts communs cruciaux, tels que la sécurité internationale, l’environnement et l’économie mondiale. Cette réunion intervient à une époque où la concurrence géostratégique entre les États est généralement perçue comme de plus en plus grande.
«Notre monde est aujourd’hui fracturé en raison de la concurrence croissante entre les nations et des profondes divisions au sein des sociétés», a déclaré le professeur Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial.
La réunion annuelle rassemblera en tout plus de 340 des plus hauts dirigeants politiques, dont dix chefs d’État et de gouvernement d’Afrique, neuf du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et six d’Amérique latine.