Le ministre de la Communication a critiqué Maghreb Emergent sans le citer nommément.
« La presse électronique s’est imposée et les médias traditionnels doivent suivre le chemin du digital (…), d’ailleurs, la présence de ses médias électroniques est devenue une évidence palpable. Il y a des journaux électroniques qui se sont imposés et d’autres marquent juste une présence sur internet », a déclaré lundi le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, lors de son passage, ce matin, au forum Elmoudjahid.
Interrogé par Maghreb Emergent au sujet de la loi organique 12-05 relative à la communication, instaurée en 2012 et restée dans les tiroirs du ministère sans textes d’applications, le ministre a répondu que cette loi organique avait besoin d’une mise à jour. Une mise à jour qui ne peut intervenir qu’avec l’adoption d’une nouvelle Constitution.
A propos de l’impossibilité de l’ouverture de la bande FM et AM aux opérateurs privés, le ministre a indiqué que la chose était due à la saturation des réseaux radiophonique et à l’indisponibilité des moyens susceptibles de les élargir.
Dans une question au sujet des premiers tests du satellite Alcom-Sat 1, qui devait entrer en service au mois de juin dernier, le ministre a souligné que le retard est dû à des soucis techniques et que son entrée en service ne devait pas tarder. Il a ajouté que « ces tests seront effectués dans les prochains jours ».
Le ministre critique Maghreb Emergent
Faisant allusion à Maghreb Emergent, le ministre a déclaré qu’un « média électronique indépendant et qui se dit appartenir à la presse libre n’arrive pas à payer ses journalistes ». Ce qui est totalement faux, à l’inverse du média que le ministre lui-même avait dirigé et qui a failli être liquidé. Un média en version papier.