Selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Opep a pompé, en octobre, 230.000 barils/jour (b/j) de plus que le mois précédent, d’où un record de 33,83 millions de baril par jour, soit 1,3 mb/j de plus qu’en octobre 2015.
L’Opep a pompé, en octobre, 230.000 barils/jour (b/j) de plus que le mois précédent, d’où un record de 33,83 millions de baril par jour (mb/j). C’est ce qu’indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans la dernière édition mensuelle de son « Oil Market Report » publié aujourd’hui.
La cause de cette hausse, « la cinquième d’affilée » selon l’AIE, se trouve dans la reprise des extractions de pétrole au Nigeria et en Libye et les nouveaux sommets atteints par la production pétrolière irakienne.
Le niveau de production en octobre 2016 est de 1,3 mb/j plus important qu’en octobre 2015, indique l’AIE. Il vient jeter un doute sur la possibilité de rétablissement de la production de l’OPEP à 32,5-33 millions de barils/jour, qui devrait être décidé par les ministres de l’Energie des pays membres le 30 novembre prochain à Vienne.
En attendant cette réunion décisive de l’OPEP, les prix du pétrole ne se sont que marginalement ressentis du bouleversement que constitue l’arrivée inattendue de Donald Trum à la Maison-Blanche, et ce, contrairement aux cours des actions en bourse.
Aujourd’hui, à la mi-journée, le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2017 n’avait gagné que 0,3% à 46,5 dollars tandis que le WTI américain livrable en décembre avait cédé, lui, 0,4% à 45,1 dollars.