« Le discours politique a changé en Algérie, et la qualité doit être au centre du changement structurel que connaît le pays, aux plans social et économique. » A déclarer Nouredine Boudissa, Directeur Général d’Algerac, l’organisme Algérien d’Accréditation, à la radio nationale Alger Chaîne III.
Boudissa a exhorté les pouvoirs publics, les décideurs et les acteurs économiques à mettre rapidement en place une infrastructure qualité. « L’adhésion du maximum d’intervenants économiques à cette démarche qualité est décisive, car elle recèle d’enjeux stratégiques économiques énormes pour l’Algérie. » A-t-il dit en invitant les représentants des différents secteurs à ce donner les moyens de cette politique qualité. « La qualité des produits et des pratiques ne s’octroie que par l’accréditation. Et seule l’accréditation valide cette qualité. » A encore expliqué Boudissa.
L’Algérie ne peut évoluer en marge du monde, où, tout est structuré. Dans une économie mondialisée, il faut être conforme aux exigences des normes internationales. A par ailleurs insisté Boudissa. « Les normes sont désormais l’élément moteur qui conditionne le fonctionnement de toutes les structures qui ont en charge l’évaluation de la conformité. » A en outre expliqué Boudissa qui a précisé : « La norme algérienne créée par l’Ianor est une adaptation des standards internationaux aux spécificités algériennes. »
Selon Boudissa, beaucoup d’efforts reste à faire sur le chantier de la normalisation en Algérie. Il est temps, à ce titre, a-t-il poursuivi, d’asseoir une stratégie politique afin de ramener « Le maximum de gens des structures qui existent en Algérie à se mettre en conformité avec les standards internationaux. » Algerac saura être à l’heure de ce rendez vous de la normalisation d’autant qu’elle jouit de la reconnaissance internationale, a enfin mentionné Boudissa qui préconise d’avancer par étape et par ordre de priorité sur l’ambitieux chantier de la normalisation.