Le président Abdelmadjid Tebboune, a ordonné dimanche, lors du Conseil des ministres dédié au plan de relance, d’accélérer « les réformes du secteur bancaire« . Une démarche qui devient « plus urgent que jamais », indique le communiqué officiel.
Il est évident que l’ensemble des instructions données par Abdelamdjid Tebboune, lors du conseil des ministres de dimanche, vont dans le sens d’un « rapatriement » rapide de la masse monétaire circulant hors circuit officiel, de manière à pouvoir réduire, coûte que coûte, les dépenses de l’Etat.
D’autre part, l’accent est mis sur « la mise en place de la finance islamique pour dynamiser la collecte de l’épargne et créer de nouvelles sources de crédits ».
Pour ce qui est de la réduction des dépenses du pays, Tebboune a instruit le gouvernement « de réduire le niveau des importations notamment les services et le transport maritime de marchandises pour préserver les réserves de changes ».
Avec ces mesures, « l’Algérie devrait économiser, à la fin de l’année en cours, près de vingt (20) milliards de dollars », indique la même source.
l’innovation au service de la récupération des fonds
Même si bon nombre de mesures évoquées lors du Conseil des ministres donne l’impression que le gouvernement fait plutôt dans le « réchauffé », un point précis a été, néanmoins, abordé pour la première fois.
Il s’agit, en fait, de la « récupération dans les réserves d’or du pays, les fonds gelés depuis des décennies au niveau des douanes et des saisies au niveau des ports et des aéroports, pour les intégrer aux réserves nationales ».
Enfin, pour la modernisation du secteur des finances, le chef de l’Etat a instruit le ministre de tutelle « d’accorder une attention toute particulière à la numérisation et à la modernisation des secteurs des impôts, du cadastre et des douanes ».