En octobre 2017, lors d’une rencontre organisée à Alger par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), le ministre algérien des Affaires étrangères avait mis en doute les investissements du Maroc en Afrique subsaharienne évoquant des banques s’adonnant au blanchiment d’argent dans cette région. Il avait, dans cette même déclaration, accusé la RAM de transporter du haschisch.
La Royal Air Maroc (RAM) a renoncé à ester en justice Abdelkader Messahel, le chef de la diplomatie algérienne, qui l’avait accusé d’implication dans le trafic de drogue. C’est ce qu’indique aujourd’hui Maghreb Confidentiel dans un article intitulé : « la RAM a renoncé à son duel avec Messahel ».
Pour rappel, début décembre dernier, la compagnie aérienne marocaine avait annoncé en France son intention d’attaquer en justice Abdelkader Messahel.
En octobre 2017, lors d’une rencontre organisée à Alger par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), le ministre algérien des Affaires étrangères avait mis en doute les investissements du Maroc en Afrique subsaharienne évoquant des banques s’adonnant au blanchiment d’argent dans cette région. Il avait, dans cette même déclaration, accusé la RAM de transporter du haschisch.
Suite à ces déclarations qui avaient provoqué une grande surprise, aussi bien en Algérie qu’au Maroc, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie à Rabat avait été convoqué et il lui avait été signifie leur « caractère irresponsable, voire enfantin ». L’ambassadeur marocain à Alger avait été également rappelé pour consultation.
La RAM s’était vigoureusement indignée de ces déclarations affirmant, dans un communiqué : « Royal Air Maroc s’indigne de ces propos calomnieux exprimés à l’égard d’une compagnie aérienne qui œuvre, depuis plusieurs décennies, pour le renforcement des liens sociaux et économiques en Afrique. »
Le groupement des banques marocaines s’était également insurgé contre Abdelkader Messahel et avait souligné, dans un communiqué, que ses déclarations témoignaient « de l’ignorance totale et flagrante des règles de gouvernance et d’éthique qui régissent les activités des banques marocaines dans le monde et, bien entendu, sur le continent africain ».
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