Le ministère russe des Affaires étrangères a dit jeudi pouvoir affirmer avec un haut degré de certitude qu’Abou Bakr al Baghdadi, le chef de l’organisation Etat islamique, est mort.
Le ministère russe de la Défense a annoncé la semaine dernière que les forces russes tentaient de déterminer si le « calife » autoproclamé de l’EI avait péri dans un bombardement de l’aviation russe visant fin mai une réunion de cadres de l’organisation djihadiste dans le secteur de Rakka, en Syrie.
Le chef de l’EI a été donné pour mort ou blessé à maintes reprises depuis qu’il a proclamé un califat en juin 2014 après la capture de Mossoul, dans le nord de l’Irak.
é Ibrahim al Samarraï, Abou Bakr al Baghdadi est un irakien de 46 ans qui a rompu avec Al Qaïda deux après la mort d’Oussama ben Laden.
Elevé dans une famille pieuse, il a étudié la théologie à Bagdad avant de rejoindre l’insurrection sunnite en 2003, année de l’invasion de l’Irak par la coalition conduite par les Etats-Unis. Capturé, il a été libéré un an plus tard par les Américains qui doutaient qu’il s’agisse d’une cible de haute valeur.
Depuis que les revers militaires ont commencé à se multiplier, Abou Bakr al Baghdadi se déplace dans les zones faiblement peuplées de la frontière irako-syrienne où les drones comme les intrus sont facilement repérés.
Pour faciliter sa capture, ou son élimination, le département d’Etat américain offre une récompense de 25 millions de dollars, la somme qu’il avait proposée pour l’arrestation de Saddam Hussein et Oussama ben Laden.
Ni l’un ni l’autre n’ont officiellement été trahis, mais l’existence de ces primes a considérablement entravé à l’époque leurs déplacements et leurs communications.
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