La secrétaire d'Etat française aux Armées veut se rendre en Algérie au sujet des disparus de la guerre d'Algérie - Maghreb Emergent

La secrétaire d’Etat française aux Armées veut se rendre en Algérie au sujet des disparus de la guerre d’Algérie

Facebook
Twitter
Geneviève Darrieussecq souligne que « les deux pays, ont besoin de temps pour aborder la question du droit au retour des harkis en Algérie, auquel Alger est hostile ».La secrétaire d’Etat française aux Armées, Geneviève Darrieussecq, envisage de se rendre début 2019 à Alger pour travailler notamment avec les autorités algériennes sur la question des disparus de la guerre d’Algérie, rapporte ce mercredi l’agence Reuters.

« Il faut qu’on se mette d’accord sur une méthode. J’aimerais pouvoir me rendre en Algérie début 2019 et aborder notamment cette question. L’idée est de parvenir à un acte de vérité afin d’avancer vers une réconciliation des mémoires, qui resteront différentes, mais qui pourront se parler, se côtoyer », a précisé la responsable française sur les pages du journal français Le Figaro, selon la même source.

« Nous souhaitons compléter la réparation, améliorer la reconnaissance et le chef de l’Etat le fera également. On fait un mauvais procès à la France en disant que rien n’a été fait », déclare Geneviève Darrieussecq dans Le Figaro.

Par ailleurs, Geneviève Darrieussecq souligne que « les deux pays, ont besoin de temps pour aborder la question du droit au retour des harkis en Algérie, auquel Alger est hostile ». « S’agissant des disparus – 1.500 civils et 500 militaires français qui n’ont jamais été retrouvés-, je voudrais que les choses avancent », a-t-elle souligné, avant d’ajouter, « Il faut être patient et persuasif et, avec nous, le ministre des Affaires étrangères continue à travailler sur le sujet »,

Ainsi le gouvernement français espère-t-il progresser à la faveur de ces gestes dans le “travail de mémoire” entrepris avec les autorités d’Alger, très rétives sur la question des harkis, rapporte Reuters.

A la fin de la guerre d’Algérie, quelque 60.000 harkis ont été admis en France mais 55.000 à 75.000 autres, selon les historiens, ont été abandonnés en Algérie où ils ont été victimes de représailles de la part des nationalistes, selon la même source.

Facebook
Twitter