En présence du Ministre algérien de l’Energie, Nouredine Boutarfa et son homologue malien, Malick Alhousseini,la société Amimer Energie et l’entreprise malienne EMD S.A ont signé aujourd’hui à Alger, un contrat de réalisation de deux centrales électriques de 20 mégawatts chacune.
« Les deux centrales seront livrées dans 6 mois » a déclaré M. Amer Boukhadmi, Pdg de Amimer Energie SPA. Le coût de ces réalisations n’a pas été communiqué. Grace à ces deux centrales, Amimer Energie produira de fait 40 mégawats dans la région de Bamako.
« Le projet consiste en l’engineering, la construction et la réalisation clés en mains de deux centrales électriques diesel dans les localités de Kati et Darsalam » précise-t-on dans le communiqué de presse.
Cette société de droit privé algérien a visé le marché énergétique des pays africains depuis les années 2000. Amimer Energie a déjà à son actif un marché avec le Tchad pour la réalisation d’une centrale électrique hybride de 30 MW.
« Amimer a renforcé sa couverture de la région par la consolidation des missions de prospection, de connaissance des marchés et par la proposition de solutions innovantes pour l’électrification de régions enclavées à des coûts concurrentiels et des solutions adaptées aux conditions et besoins des marchés africains »
« Nous avons, nous Africains, les capacités de faire beaucoup de choses »
Dans son allocution, le ministre Nouredine Boutarfa a souligné l’importance que porte l’Algérie au pays africain dont le Mali dans la coopération, en l’occurrence dans le secteur de l’Energie. Le ministre a affirmé que l’Algérie peut répondre aux défis énergétiques du Mali, du fait que les deux pays partage le même espace géographique.
« Par notre expérience dans le grand sud algérien, nous avons les réponses à vos ambitions énergétique » a déclaré M. Bouterfa lors du point de presse animé conjointement avec le Ministre malien de l’Energie et de l’Eau.
Pour sa part, le ministre malien a exhorté dans son allocution les entreprises algériennes à investir au Mali soulignant que son pays a apporté des facilitations réglementaires pour encourager le partenariat public/privé comme mode de financement.