La surfacturation représente 20 à 25% de de la valeur globale des importations, a révélé le président de la République Abdelmadjid Tebboune lors de l’entretien télévisé diffusé jeudi soir.
« Si on éradique la surfacturation des importations, nous gagneront entre 20 et 25% voire plus », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Parfois, je n’aime pas dire la vérité aux citoyens sur la surfacturation pour ne pas les choquer ».
« Faites vos calculs avec 40 milliards de dollars d’importation par an », demande-t-il. Evoquant le cas de l’ail chinois, il dira que les importateurs algériens importaient le 7è choix qu’ils déclaraient premier choix aux Douanes.
D’après lui, la surfacturation dure depuis plus de 10 ans dans notre pays. Il révèle également qu’il existe des mécanismes de contrôle et de lutte contre ce phénomène, mais qu’ils n’ont pas été utilisés par l’Algérie.
« Il existe des bureaux d’étude agréés par les Nations unis qui peuvent nous donner les prix réels des produits importés. Il existe également des conventions entre les services des Douanes du monde entier », explique-t-il.
Enfin, il dira que cette situation ne pourra pas durer. « Nous ne pouvons pas continuer comme ça », a-t-il lancé.
Notons que l’ex-ministre des Finances Abdelatif Benachenhou a estimé que les besoins réels de l’Algérie en importation ne dépassaient pas les 27 milliards de dollars par an.