Les banques islamiques qui opèrent en Tunisie financent l’économie tunisienne notamment via les lignes de financement accordées par la BID.
« La Tunisie attend le moment opportun pour sortir sur le marché financier international, vu qu’elle ne fait pas face, actuellement, à des pressions », a déclaré, le ministre des Finances Ridha Chalghoum, lundi, à Gammarth.
Intervenant au cours d’un atelier organisé dans le cadre des réunions annuelles de la Banque Islamique de Développement (BID, du 1er au 5 avril), Chalghoum a ajouté que la sortie de la Tunisie sera programmée au moment opportun afin de permettre au pays de tirer profit des meilleures opportunités pour obtenir les financements nécessaires.
Au sujet de la finance islamique en Tunisie, il a souligné que la Tunisie œuvre au développement de la finance islamique, à travers le soutien des banques dans le domaine de la formation, l’identification des moyens de développement de ces mécanismes et la mise en place d’un programme pour le développement de la finance islamique.
S’agissant des sukuks islamiques, Chalghoum a déclaré que la Tunisie est en train de développer ses relations avec la BID et espère utiliser les sukuks dans le développement des finances après l’achèvement de l’élaboration du système juridique et législatif y afférent. La Tunisie, a-t-il avancé, oeuvre à se positionner sur le marché de la finance islamique qui enregistre une croissance de 9,4%/an, et ce, tant au plan des sukuks que des différents autres mécanismes adoptés.
Les banques islamiques qui opèrent en Tunisie financent l’économie tunisienne notamment via les lignes de financement accordées par la BID, a-t-il ajouté.