Les crédits qu’a pu obtenir la Tunisie seront employés pour l’inclusion économique des jeunes et pour la réalisation de certains projets.
La Tunisie a pu mobiliser 124,7 millions d’euros (soit 363,53 millions de dinars) en marge des réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) qui se sont tenues du 11 au 15 octobre 2017, à Washington (Etats-Unis), selon un communiqué du ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale publié lundi.
Cette enveloppe constitue le montant total des trois conventions de financement signées par la Tunisie, à Washington. La première convention portant sur un crédit de 52,7 millions d’euros (l’équivalent de 153,65 millions de dinars) a été conclus avec le groupe de la Banque Mondiale alors que les deux autres ont été conclues avec la Banque islamique de développement(BID), dont les montants s’élèvent respectivement à 57 millions d’euros(166,3 millions de dinars) pour le premier crédit et à 15 millions d’euros (soit 43,7 millions de dinars) pour le second.
Le crédit accordé par la BM à la Tunisie sera remboursé sur 30 ans dont 5 ans de grâce avec un taux de remboursement de 1%. Ce financement sera alloué à l’inclusion économique des jeunes dans les gouvernorats les plus défavorisées à savoir Jendouba, Kasserine, Kairouan, Siliana, Manouba puis en deuxième étape Kébeli et Sfax.
Quant aux deux crédits obtenus par la Tunisie auprès de la BID, ils seront alloués à la construction du barrage Saïda au Cap-Bon et le barrage Kalâa Kobra (gouvernorat de Sousse) et pour la réalisation des ouvrages de transport des eaux afin de répondre aux besoins en eau jusqu’à 2023 pour le grand Tunis, le Sahel, le Cap-Bon et Sfax.
Le premier prêt sera remboursé sur 20 ans dont cinq ans de grâce avec un taux d’intérêt de 2% alors que le deuxième prêt est sans intérêt et sera restitué sur une période de 15 ans.
Ont procédé à la signature de ces conventions, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale Zied Ladhari, la directrice du département Maghreb et Moyen-Orient à la Banque Mondiale, Marie Françoise Nelly et le président de la BID, Bandar Al Hajjar.
Ladhari a eu par ailleurs, des rencontres avec des responsables des institutions financières internationales et régionales, le secrétaire d’Etat adjoint au Trésor des USA, Eric Meyer, le secrétaire d’Etat adjoint du ministre du Commerce américain, Stemard Johns, la directrice adjointe de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Chie Miyamada et le directeur exécutif de l’Agence internationale du développement américain (USAID), Mark Green.