L’Académie française des sciences est disposée à aider son homologue algérienne, a déclaré le Professeur Jean-Marc Egly, académicien français et généticien et spécialiste en biologie moléculaire.
Il fera remarquer que l’Académie des sciences et technologies algérienne compte parmi ses membres des académiciens de haut niveau.
Intervenant sur le plateau de Radio M, dimanche, il a rappelé que le décret relatif à l’académie algérienne des sciences remonte à 2015. Et que celle-ci échappe à tout tutorat de quelque nature que ce soit puisqu’ « il n’y a pas eu de magouilles et des gens qui se retrouvaient là étaient issus de différents horizons scientifiques comme la géologie, la biologie, la climatologie… ».
« Face aux lenteurs politiques et administratives, les scientifiques algériens ont pris les devants et ont décidé de se réunir et de créer une académie. Ils ont demandé à l’académie française si on pouvait les aider à recruter et à évaluer des membres ce qui a été fait avec l’académie des sciences française qui avait à sa tête Mme Bréchignac, également secrétaire perpétuelle et qui a trouvé comme partenaire Mme Malika Allab Yaker (Présidente de l’Académie des sciences et technologies algérienne). Toutes deux ont recruté 40 académiciens en lançant des appels à candidature et en épluchant des dossiers. Ce travail a été effectué en partenariat avec trois académies européennes », explique Jean-Marc Egly.