« En raison d’une mauvaise application de l’accord d’association conclu avec l’Union Européenne (UE), l’Algérie a accusé une perte fiscale de plus de deux milliards de dollars », a révélé ce lundi, Mme Wahiba Bahloul, la directrice de la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie.
Intervenue sur les ondes de la radio nationale, Mme Bahloul a expliqué que les aspects relatifs à l’investissement, dans cet accord, « n’ont pas été pris en compte par l’UE, parce que ‘’mal négociés’’ par la partie algérienne ».
Les raisons de cette mauvaise négociation, selon le même responsable, est « le contexte politique qui régnait alors en Algérie ». Pour elle, « il faudrait remettre en question le contenu de cet accord, d’autant que le programme du gouvernement incite à le faire ».
Cette mauvaise négociation a touché aussi l’accord passé avec la Zone Arabe de libre échange. Selon Mme Bahloul, la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie a pris le train en marche, alors qu’elle n’a pas été préparée. « Il a été demandé à l’Algérie de le faire appliquer (l’accord) immédiatement », a-t-elle déclaré.
Le résultat, constate-t-elle, « des marchandises égyptiennes et jordaniennes, ont pénétré le pays au détriment de celles produites localement ».