Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis 18 mois de prison ferme à l’encontre de l’activiste Amira Bouraoui, suite à sa comparution ce dimanche 21 juin devant le tribunal de Chéraga.
Amira Bouraoui est poursuivi pour six chefs d’inculpation, dont « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire », rapporte le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD).
Outre l’offense au président de la République, Amira Bouraoui est également accusée de « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’Islam » ; « Publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale » ; « incitation à attroupement non-armée » ; « informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public » ; « incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, expose directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger ». A indiqué la même source sur sa page Facebook.
Pour mémoire, Bouraoui avait été interpellée le 17 juin 2020 près de son domicile par des agents en civil, selon des témoins oculaires.