Le gouvernement sud-africain a annoncé l’expulsion de 95 Libyens arrêtés fin juillet dans un camp militaire clandestin présumé. Selon les sources officielles, les individus quitteront l’Afrique du Sud ce dimanche matin depuis l’aéroport international Kruger Mpumalanga, à bord d’un vol affrété par le gouvernement libyen.
Ces Libyens étaient arrivés en Afrique du Sud en avril avec des visas obtenus pour une formation d’agent de sécurité. Cependant, les autorités sud-africaines les soupçonnaient de recevoir un entraînement militaire clandestin. Lors de leur première comparution en justice, les accusés ont nié ces allégations, affirmant qu’ils suivaient une formation en sécurité privée. L’absence de preuves concluantes a conduit à l’abandon des charges.
Malgré leur libération, l’affaire reste ouverte. Monica Nyuswa, porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites (ANP), a révélé qu’une enquête est en cours pour déterminer s’il y a eu violation de la loi sur l’immigration. La police avait précédemment trouvé des armes et des munitions lors d’un raid sur le camp, ajoutant une dimension complexe à l’affaire.