Entre 2004 et 2019, l’Algérie a dépensé 545 milliards de DA pour des interventions lors de la survenance d’aléas naturels tels que les séismes, les inondations et les feux de forêts, a déclaré le délégué national aux risques majeurs, Afra Hamid, à l’APS.
Le responsable a, dans ce contexte, mis l’accent sur l’impérative adaptation aux nouveaux concepts de gestion des grandes catastrophes, conformément au cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes, lequel insiste sur la nécessité de passer de la gestion des catastrophes à la gestion des risques qui en découlent.
Afra Hamid a fait savoir également qu’un « décret portant révision de l’organisation de la Délégation nationale aux risques majeurs », sera promulgué. Et ce en application aux instructions données par le Premier ministre lors de la dernière rencontre gouvernement-walis, mais aussi du cadre de Sendai.
A noter, l’Algérie a adopté, dès 2004, une politique de prévention des risques majeurs par la mise en place d’une loi définissant 15 aléas naturels et technologiques, ainsi que les modalités de prévention et d’intervention lors de leur survenance.
Avec APS