Les réserves algériennes sont estimées à 1 194 milliards de barils de pétrole.
Selon une nouvelle étude de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures « Alnaft« , dévoilée ce lundi, l’Algérie passe de la 11e à la 7e place dans le classement mondial des réserves de pétrole de schiste.
L’étude classe ainsi l’Algérie après la Russie, les Etats-Unis, la Chine, l’Argentine, la Libye et l’Australie, avec des réserves estimées actuellement à 1 194 milliards de barils de pétrole, contre 176 milliards dans les anciennes études réalisées dans la période 2012-2013.
Pour ce qui est des réserves en gaz de schiste, la même étude reclasse l’Algérie à la troisième position après les Etats-Unis et la Chine, avec une réserve estimée à 9 818 TCF (Trillion cubic feet), contre 6 025 TCF dans les anciennes études.
L’étude d’Alnaft, qui a couvert plus d’un million de Km2 a été menée en collaboration avec trois compagnies pétrolières internationales. Elle fait partie d’une série d’études sur le potentiel minier algérien en hydrocarbures, qui inclut également quatre études sur le potentiel en gaz et pétrole offshore, a indiqué le directeur de la promotion du domaine minier à Alnaft, Mahmoud Djidjeli, lors d’un atelier technique sur les géosciences.
L’étude qui a touché les zones d’Ahnet-Timimoune, d’Oued Mya-Mouydir, de Tindouf, de Reggane et de Berkine-Illizi, a constaté un bond significatif des réserves non conventionnelles s’élevant à 30% pour le gaz et 250% pour le pétrole, a indiqué le même responsable.