Le télétravail est un élément nouveau que la législation algérienne du travail doit intégrer, désormais.
La loi 90-11 est dépassée, et un projet du gouvernement existe pour adapter cette loi et la doter de mécanismes juridiques afin de gérer la ressource humaine, lors de situations inédites et exceptionnelles auxquelles peut faire face l’entreprise.
C’est ce que rappelle Djamel-Eddine Abdelghani Dridi, Directeur Général de l’Institut national du travail et qui laisse entendre que les pouvoirs publics algériens rendront publique une mouture rafraîchie et donc pointue de la fameuse loi 90-11 dans les tous prochains mois.
Dridi renvoie par ailleurs à l’avenir des conventions collectives des secteurs, en évoquant les « problématiques des secteurs ». La loi 90 11, qui régit les relations de travail dans le secteur économique, recèle d’articles obsolètes. « Revoir ces textes devient une obligation et une priorité. Et l’Institut national du travail (INT) concrétisera bientôt l’ensemble des lois sociales et un travail est finalisé, à ce titre », indique Dridi.
Notons que nombre d’experts estiment que les textes actuels propres au monde du travail, prévoient des mécanismes permettant de s’adapter à toutes situations inédites.
Alors que d’autres spécialistes, comme le juriste Mounir Ait Belkacem, jugent que « les mécanismes permettant de gérer les situations exceptionnelles, à l’instar de celle charriée par le Coronavirus, sont quasiment inexistants dans l’arsenal juridique algérien, hormis un alinéa aléatoire concernant le chômage technique »