L’Algérie se positionne comme un acteur clé dans le développement du marché européen de l’hydrogène vert. Face à la demande croissante de l’UE en énergies propres, le pays nord-africain intensifie ses efforts, alliant son potentiel naturel à une stratégie ambitieuse pour devenir un fournisseur majeur dans cette filière d’avenir.
L’ambassadeur de l’Union Européenne, Thomas Eckert, a récemment mis en lumière le rôle potentiel de l’Algérie dans le développement du marché de l’hydrogène vert en Europe. Selon ses propos, « l’Europe veut établir un marché de l’hydrogène vert dynamique, mais il ne sera pas possible de satisfaire entièrement la demande par la production locale. L’Algérie avec son grand potentiel, sa proximité de l’Union Européenne et ses ambitions dans ce domaine, peut jouer un rôle important ».
Cette déclaration fait suite à un atelier sur l’hydrogène vert organisé fin juin dans le cadre du partenariat stratégique UE-Algérie dans le domaine de l’énergie. L’ambassadeur Eckert a qualifié cet atelier d’« excellente opportunité d’échanger entre experts et de comprendre les stratégies européenne et algérienne dans cette filière ». Cette rencontre intervient à un moment crucial où l’Algérie a réalisé des avancées significatives dans la mise en œuvre de sa stratégie de développement de l’hydrogène vert, notamment en matière de réglementation et de législation.
L’Algérie ne se contente pas de discussions théoriques, mais passe à l’action avec le lancement de projets pilotes dans le domaine de l’hydrogène vert. Ces initiatives concrètes démontrent l’engagement du pays à devenir un acteur majeur dans ce secteur d’avenir.
Il est important de noter que ce partenariat énergétique entre l’Algérie et l’UE s’inscrit dans un cadre plus large, formalisé par un Mémorandum d’entente signé à Alger en 2013. Ce document vise à développer et renforcer les relations énergétiques tout en préservant un équilibre des intérêts entre les deux parties.