La liste des produits interdits à l’importation en Algérie s’est encore élargie avec l’arrivée de nouveaux articles dans le secteur de la sidérurgie.
Ainsi, l’importation de certains produits sidérurgiques destinés à la revente en l’état ou à la transformation est désormais interdite, selon une note de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), diffusée sur les réseaux sociaux.
Une directive du ministère du Commerce adressée aux banques via l’ABEF a précisé qu’elles ne doivent plus valider les opérations d’importation de certains produits sidérurgiques destinés à la revente en l’état ou à la transformation, et ce, à compter du 1er octobre.
Selon la note de l’ABEF, il est demandé aux banques « de ne plus accepter les demandes de domiciliation bancaire liées à l’importation de certains produits sidérurgiques, destinés à la revente en l’état ou à la transformation ».
Il est précisé aussi que « les opérations d’importation de ces produits, réalisées avant la date de signature de cette correspondance (correspondant à la date de signature de la lettre du ministère du Commerce), justifiées par une domiciliation bancaire ou un document d’expédition (titre de transport faisant foi), ne sont pas concernées par cette décision d’interdiction ».
Cette mesure fait suite à la politique de l’État visant à interdire l’importation de tout produit qui est fabriqué localement, et ce, dans toutes les filières de l’industrie nationale. Dans le secteur de la sidérurgie, l’Algérie dispose de trois grands complexes sidérurgiques, à savoir le complexe étatique El Hadjar (Annaba), le complexe algéro-qatari Algerian Qatari Steel (AQS) de Bellara (Jijel) et le complexe algéroturc Tosyali Algérie à Oran.