Le gouvernement algérien a réagi officiellement, ce lundi à l’annonce faite d’un eurodéputé français, sur un éventuel débat au Parlement européen, sur la situation politique en Algérie, prévu pour la semaine prochaine.
Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, ministre de la Culture par intérim, Hassen Rabehi, a affirmé à ce sujet que « l’Algérie, en tant qu’institutions et peuple, n’admet aucune tentative d’ingérence dans ses affaires internes ».
« Il est admis dans l’esprit de l’Union européenne (UE) ainsi que de tous nos partenaires étrangers que l’Algérie s’attache au principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, tout comme elle n’admet pas, en tant qu’institutions et peuple à ce qu’il puisse avoir une interférence dans ses affaires intérieures », a déclaré à l’APS Rabehi, en marge d’une rencontre à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la violence à l’égard de la femme.
« Je souhaite, tout d’abord, relever le fait que les relations de l’Algérie avec l’UE sont des relations stratégiques et très importantes qui couvrent tous les secteurs d’activités. Autant que L’UE et l’Algérie sont conscients de ce caractère stratégique et ne permettraient pas à qui que ce soit à remettre en cause cette qualification stratégique par de simples parlementaires qui se caractérisent par une myopie et qui ne mesurent pas l’importance de ces relations », a-t-il souligné.
Le ministre a insisté sur le fait que « l’UE et l’Algérie, de par le nombre d’accords qui ont été signés ainsi en considération des interactions fructueuses qu’il y a eu jusqu’à présent, renforcent la confiance en l’avenir de ces relations, auxquelles les deux parties accordent une importance stratégique ».
Rappelons que l’eurodéputé français, Raphael Glucksmann avait annoncé jeudi dernier sur Twitter qu’un débat sur la situation politique en Algérie suivi d’une « résolution d’urgence », aura lieu la semaine prochaine au Parlement européen à Strasbourg (France).