L’Algérie fait partie des pays africains qui souhaitent héberger le siège de la Banque africaine de l’énergie qui devrait voir le jour d’ici au mois de juin 2024. Alors que cette échéance se rapproche, une importante étape doit être franchie, en particulier l’hébergement de son siège, indique l’agence Ecofin.
La Banque africaine de l’énergie est au cœur d’une compétition entre le Nigeria, le Ghana, l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Bénin, la Côte d’Ivoire et l’Algérie. C’est ce qu’il ressort d’une information rapportée mardi 12 mars par le média OilPrice. Il s’agit d’accueillir le siège de cette institution cruciale pour soutenir l’autonomisation énergétique du continent africain, notamment à travers les investissements dans le secteur.
Lors d’une intervention lundi 4 mars, à l’occasion du Sommet international de l’énergie du Nigeria, Omar Farouk Ibrahim, le secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africain (APPO), l’institution qui porte cette initiative, a précisé les critères à remplir pour accueillir le siège de la banque.
Le pays choisi pour abriter cette dernière sera celui qui dispose d’un bâtiment adéquat, aura signé un accord avec le gouvernement hôte et aura souscrit au capital social de la banque. Pour l’instant seul, le Ghana a particulièrement progressé dans ce processus de candidature, défiant le Nigeria qui s’estime plus légitime à accueillir le siège de l’institution en tant que premier producteur de brut sur le continent.
L’enjeu stratégique pour le pays hôte, au-delà de renforcer son influence sur le marché énergétique régional et international, pourrait être surtout un accès privilégié aux investissements énergétiques. On sait par exemple que des pays comme l’Algérie et l’Égypte ou encore la Libye et le Nigeria multiplient les initiatives dans ce sens depuis plusieurs mois.