Pour le 7ème lundi consécutif, le collectif de soutien pour la libération du journaliste Khaled Drareni a organisé un rassemblement à la Maison de la presse, Tahar Djaout, à Alger, pour exiger la libération immédiate de leur confrère en détention depuis plus de 6 mois, pour avoir exercé son travail lors d’une manifestation du Hirak à Alger, le 7 mars 2020.
Des journalistes, des militants politiques et autres représentants de la société civile ont assisté à ce rassemblement hebdomadaire.
Ce 7e rendez-vous coïncidé avec la commémoration du 32e anniversaires du 5 octobre 1988, date particulière et hautement symbolique en Algérie.
Dans une déclaration à Maghreb Emergent, le président du parti MDS, Fethi Ghares a indiqué que « les luttes et les acquis des algériens ont un lien particulier sur le calendrier des dates historiques de l’Algérie ». Comme ce rassemblement de soutien à Khaled Drareni ou celui du 22 février ou du 5 octobre.
Pour sa part, Hakim Addad, militant politique et membre de l’association RAJ, qui estime que « la présence à la maison de la presse pour soutenir Khaled Drareni, ainsi que les autres journalistes et tout les détenus d’opinion est fondamentale ». « La presse et la justice sont les principaux fondements de toute démocratie », souligne-t-il.
Les manifestants au sein de la Maison de la presse ont scandé des slogans de soutien à Khaled Drareni (Khaled Sahafi Hor) et ont également repris slogans du Hirak contre le régime : « makanch intikhabat maa el issabat » en signe de rejet du prochain référendum pour la révision constitutionnelle.