A la veille de la réunion de l’OPEP, prévue à partir de samedi prochain à Saint-Pétersbourg, en Russie, le baril de pétrole connaissait un net raffermissement. Le Brent est même repassé brièvement au-dessus des 50 dollars le baril.
Le baril de Brent a brièvement franchi, jeudi peu après 13 heures (heure d’Alger), la barre symbolique des 50 dollars, pour la première fois depuis la fin juin. Vers 14 H, il affichait 50.02 dollars le baril sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents, soit un peu plus d’un demi-point.
A New York, dans les échanges électroniques sur le Nymex (New York Mercantile Exchange), le Light Sweet Crude (WTI) était coté à 47.55 dollars. Il gagné 23 cents dans la journée (0.49%). Le WTI n’avait pas atteint ce niveau depuis le 6 juin 2017, malgré une hausse continue durant les dix derniers jours de juin.
Le mouvement irrégulier à la hausse était perceptible depuis le 7 juillet, lorsque le WTI avait atteint un plus bas, légèrement au-dessus de 44 dollars. Cette déprime avait, en trois jours, annihilé une hausse lente mais continue enregistrée depuis le 21 juin.
Le marché reste soumis à des pressions contradictoires. D’un côté, la hausse de la production de la Libye et du Nigeria, ainsi que l’abondance du pétrole de schiste, exercent une pression continue à la baisse.
Le poids de la Russie
Mais deux autres facteurs ont agi en sens inverse. D’une part, la baisse des stocks américains calculés à la fin de semaine dernière s’est révélée plus importante que prévu, même si elle est attribuée à une hausse de la consommation saisonnière. Les chiffres révélés mercredi indique que la baisse des réserves américaines a atteint 4.7 millions de barils, plus d’un million de barils que ce qui était attendu.
D’un autre côté, l’accord entre les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres pays producteurs, principalement la Russie, continue de tenir, malgré les aléas du marché. Une nouvelle réunion des pays concernés se tiendra à partir de samedi prochain Saint-Pétersbourg. La tenue de la réunion en Russie devrait donner de la vigueur à l’accord, la partie russe étant naturellement encline à faire un effort supplémentaire pour assurer lm succès de la rencontre, malgré les divergences sur le front syrien avec son principal partenaire de la réunion, l’Arabie Saoudite.