Les pronostics des experts de la Bank of America sont très optimistes quant à l’évolution des prix du pétrole. Ils prédisent un baril à 100 dollars dès 2022.
Les acteurs du secteur énergétique reste optimiste vu la cadence de la relance économique mondiale. Ainsi, la banque américaine (Bank of America) table sur un baril de 100 dollars d’ici 2022. Les prévisions de l’institution bancaire américaine peuvent bouleverser le marché de l’or noir avec ce prix jamais atteint depuis 2014, date de l’explosion de la production du schiste américain.
Les raisons évoquées par l’institution financière pour expliquer cette future demande mondiale croissante reposent notamment sur l’efficacité des vaccins contre la pandémie de coronavirus qui influera sur la réouverture des économies des grands consommateurs et sur les restrictions de l’offre de l’OPEP+ qui maintient un certain équilibre entre l’offre et la demande.
De plus, la demande refoulée après plus d’un an de mesures restrictives ainsi qu’une préférence continue pour l’utilisation de la voiture au détriment des transports en commun et du travail à distance conduisant potentiellement à plus de kilomètres parcourus, va permettre de maintenir ladite demande à la hausse. « Il y a une forte demande refoulée de pétrole prête à être libérée », a indiqué Francisco Blanch, stratège chez Bank of America.
Dans ces conditions, l’offre pourrait ne pas suivre en raison de la pression exercée par les gouvernements pour réduire les dépenses d’investissement (capex) dans le secteur, au profit des énergies renouvelables. Cela aurait ainsi pour conséquence de renforcer la position de l’OPEP aux commandes du marché pétrolier.
Rappelons qu’outre Bank of America, d’importants acteurs du secteur pétrolier tels que Glencore et Goldman Sachs ont également déclaré qu’il est fort probable que le baril de Brent atteigne effectivement la barre des 100 $ en 2022.
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