En raison de la pandémie de coronavirus et une demande en chute libre, le cours du pétrole est tombé sous les 30 dollars, pour la première fois depuis 2016.
Le baril du Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé mardi à 28,73 dollars, en baisse de 4,4%.
Selon les analystes, le brut est confronté « au plus grand choc de la demande de son histoire » avec l’arrêt du commerce mondial à cause de la pandémie, et dans le même temps l’Arabie saoudite et la Russie augmentent drastiquement leur offre dans le but de pousser d’autres producteurs à la faillite.
Depuis le début de l’année, les prix pétroliers ont été divisés de plus de moitié. Le Brent et le WTI se sont respectivement effondrés de 11% et 9,5%, alors que la panique générale s’était emparée des marchés.
Après l’échec des négociations entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, Ryad et Moscou se sont lancés dans une guerre des prix qui visait initialement à baisser, ou au moins maintenir, le niveau de production actuel d’or noir.
Dans le même temps, la demande diminue en raison des restrictions de plus en plus drastiques pour lutter contre le coronavirus.