La BEA, qui compte beaucoup de clients dans le secteur des hydrocarbures dont la compagnie publique Sonatrach, ne semble pas avoir pâti du recul marqué des revenus des exportations algériennes de pétrole et de gaz. Selon son PDG Mohamed Loukal, elle l’a « largement compensé » par d’autres ressources, provenant pour 161. mds DA de grandes entreprises hors-Sonatrach, de 57 mds DA de PME/PMI et de 20 mds DA des ménages et des particuliers.
La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a réalisé un bénéfice net de 33,4 milliards de dinars (mds DA) en 2015, a indiqué mercredi à Alger son P-dg, Mohamed Loukal lors d’une journée d’information sur l’emprunt obligataire de l’Etat. Ce chiffre est en hausse de 13% par rapport à 2014, a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse rapportée par Algérie Presse Service (APS), tandis que le bilan de cette banque, qui s’est chiffré à 2.602,8 mds DA, est resté, quant à lui, presque stable.
La BEA, qui compte beaucoup de clients dans le secteur des hydrocarbures, dont la compagnie publique Sonatrach, ne semble pas avoir pâti du recul marqué des revenus des exportations algériennes de pétrole et de gaz. Selon son PDG, elle l’a même « largement compensé » par d’autres ressources, provenant pour 161. mds DA de grandes entreprises hors-Sonatrach, de 57 mds DA de PME/PMI et de 20 mds DA des ménages et des particuliers.
Le secteur des hydrocarbures, rappelle l’APS, n’a représenté durant les trois dernières années plus de 25% des ressources de la banque en moyenne et de 10,8% de son PNB (Produit net bancaire qui équivaut à la somme des marges d’intermédiation et des commissions nettes), lequel a atteint en 2015 près de 70 mds DA dont seulement 7,5 mds DA ont été générés par le secteur des hydrocarbures.
Augmentation des crédits octroyés
L’encours des crédits accordés par la BEA, a indiqué Mohamed Loukal, a gagné 794 mds DA entre 2014 et 2015, soit 46%, passant de 1.744 mds DA à 2.538 mds DA. 73% de ces crédits sont des crédits à l’investissement, a-t-il encore ajouté. Et de préciser que 47% des crédits ont été accordés aux grandes entreprises, 28% aux administrations centrales, 20% aux PME/PMI de différents secteurs et 5% aux ménages et particuliers.