A quel point est-il nécessaire, pour l’Algérie, d’adopter une loi de finances complémentaire. C’est l’une des questions posées par les spécialistes du Café des experts économique (CEE) de Radio M.
Le journaliste Hassan Haddouche a estimé qu’une loi de finances complémentaire n’est pas nécessaire et que le pays n’avait pas besoin d’ajuster ses dépenses. D’ailleurs le journaliste n’exclut pas que cette LFC soit complètement annulée, étant donnée que sa première version avait été retoquée par le président de la République.
De son côté, le professeur en sciences économiques Mourad Goumiri précise que l’élaboration d’une loi de finances complémentaire devrait être une exception. Si le pays a recours à une LFC, cela « veut dire qu’il y a une rupture des grands équilibres », a-t-il expliqué.
Goumiri assure que dans le cas de l’Algérie qui a élaboré une LFC chaque année, à l’exception des deux dernières années, nous comprenons que le pays « ne maitrise plus ni les recettes, ni les dépenses ».