L’homme d’affaires Issad Rebrab demeure l’un des nababs les plus prospères du continent africain. Au dernier classement établi par le magazine Forbes, ce mois de février, il se hisse à la 11ème marche du podium, avec une colossale fortune estimée à 2,5 milliards de dollars américains.
Seul le richissime Patrice Motsepe, influent président de la Confédération Africaine de Football, le devance avec 2,7 milliards de dollars en patrimoine personnel.
Sans surprise, c’est le magnat nigérian Aliko Dangote qui truste la première place au hit-parade des grandes fortunes africaines, sa richesse vertigineuse frôlant les 14 milliards de dollars.
Rappelons qu’Issad Rebrab avait fondé le conglomérat Cevital voilà plus d’un demi-siècle, avant d’en céder les rênes à son héritier Malik Rebrab depuis juillet 2022. Le groupe Cevital, fleuron de l’entrepreneuriat algérien, possède notamment l’une des raffineries de sucre les plus imposantes à l’échelle planétaire. Ses ramifications s’étendent également en Europe au travers de participations dans des entités industrielles de renom.
Néanmoins, le parcours du self-made man Issad Rebrab est jalonné de quelques turpitudes judiciaires retentissantes. Condamné pour fraude fiscale en 2020, peine qu’il a constamment réfutée, la Justice algérienne lui a tout récemment interdit d’exercer ses talents de capitaine d’industrie au sein du groupe Cevital.
Une chose est sûre, quelles que soient les épreuves endurées, la stature d’Issad Rebrab dans le paysage économique algérien ne semble pas près de vaciller.