Le Collectif pour une Algérie Nouvelle appelle à l’intensification de la mobilisation en vue d’affaiblir le système

Le Collectif pour une Algérie Nouvelle appelle à l’intensification de la mobilisation en vue d’affaiblir le système

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Le Collectif pour une Algérie Nouvelle, constitué pendant les manifestations contre le régime algérien, a tenu une seconde réunion débat le 31 mars dernier à Alger. Le collectif a « examiné la situation politique du pays à l’aune des évolutions récentes, notamment la proposition faite par le Vice-ministre de la Défense d’appliquer les articles 7, 8 et 102 de la Constitution ».

Les membres du collectif, constitué d’universitaires, de militants politiques, d’intellectuels et de chefs d’entreprises, ont considéré « à l’unanimité que cette proposition est, d’une part, l’expression d’un rejet par le système de toute idée de changement et, d’autre part, une manœuvre qui vise, sous couvert de la légalité constitutionnelle, à casser le mouvement populaire en cours et à anéantir son potentiel révolutionnaire ».

D’autre part, le collectif considère que le problème de l’Algérie « est politique et il nécessite une solution politique qui passe par le démantèlement du système en place, dans tous ses aspects, et l’édification à la place d’un régime démocratique. Ce démantèlement doit se faire, au plan juridique, par l’abrogation de toutes les lois liberticides, au plan idéologique par la dissolution du FLN, de l’UGTA et de toutes les organisations satellites, et au plan institutionnel, par la suppression des ministères de la Communication, des Moudjahidine et des Affaires religieuses ».

Enfin, à l’unanimité, le collectif pour une Algérie Nouvelle appelle à prendre en considération certaines mesures et les mettre en œuvre dans l’urgence « pour instaurer un climat d’apaisement et permettre un dénouement serein et concerté de la crise et l’instauration d’un régime démocratique. En attendant que ces mesures soient concrétisées, nous appelons au maintien et à l’intensification de la mobilisation citoyenne en vue d’affaiblir le système et de neutraliser toutes les solutions de replâtrage qu’il tente de faire passer tantôt par la ruse, tantôt par la force ».

LES MEMBRES DU COLLECTIF : 
-Amar Ingrachen, universitaire, journaliste (Tizi-Ouzou)
-Kaci Sadi, universitaire (Bouira)
-Nabil Souami, Militant de la démocratie (Alger)
-Abdesslam Ali-Rachedi, Professeur en médecine et militant de la démocratie (Alger)
-Ahmed Saadoud, économiste (Tizi-Ouzou)
-Said Oussad, journaliste, écrivain (Oran)
-Ali Kahlane, chef d’entreprise, expert international en TIC (Alger)
-Ahmed Rouadjia, sociologue (Msila)
-Messaoud Belhasseb, universitaire (Guelma)
-Abdelkrim Haouari, Universitaire (Oran)
-Faradj Talbi, militant de la démocratie (Tizi-Ouzou)
-Taous Ait Mesghat, médecin, chroniqueuse (Alger)
-Zahia Bouroubi-Saim, militante de la démocratie (Boumerdès)
-Fayçal Houma, chef d’entreprise, militant de la démocratie (Alger)
-Anouar Rahmani, écrivain (Tipaza)
-Wezna Moula, militante de la démocratie (Tizi-Ouzou)
-Djellali Badis, militant de la démocratie (Bouira)
-Yamina Bair, journaliste, militante de la démocratie (Alger)
-Belkacem Boukherouf, économiste (Tizi-Ouzou)
-Mhand Slimani, militant de la démocratie (Alger)
-Chafia Amiri, militante de la démocratie (Béjaia)
-Khaled Zirem, militant de la démocratie (Béjaia)
-Anis Saidoun, étudiant, militant de la démocratie (Alger)
-Issam Mermoune, étudiant, militant de la démocratie (Oum El Bouagui)
-Rabeh Sebaa, professeur de sociologie (Oran)
-Said Madjour, Militant de la démocratie (Alger)
-Arezki Mousli, ingénieur en hydrocarbures, militants des droits humains (Béjaia).
-Kamel Bencheikh, écrivain, (Sétif).

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